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Recension – L’espace aléatoire

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Samantha Lemeunier est doctorante en littérature à l’Ecole normale supérieure (Ulm) au sein de l’ED540 et de l’USR République des Savoirs où elle fait partie de l’équipe CRRLPM qui s’intéresse au rapport entre littérature, philosophie et morale.

Yogev Zusman, L’espace aléatoire, tr. fr. David Rabouin, Paris, PUF, coll. « MétaphysiqueS », 2021.

L’ouvrage est disponible ici.


Quel devenir pour un paysage imaginé ? Croire que personne ne le verra jamais ? Avoir la chance de le visiter ? Se figurer que d’autres pourront le fouler ? Le concept d’espace aléatoire part de la possibilité de ce « délire cartographique » (p. 1), comme le nomme Yogev Zusman dans L’espace aléatoire, projet métaphysique critique ayant pour objectif d’établir « un lien essentiel et originel entre la spatialité et ce que l’on peut appeler génériquement ‘l’aléatoire’ » (p. 1).

Yogev Zusman s’attache à démontrer que chaque événement imprévisible résulte d’interactions entre diverses formes de spatialité, c’est-à-dire différents ordres de coexistence. L’auteur poursuit ainsi les débats métaphysiques sur l’espace qui ont longtemps opposé l’idée d’un espace tangible et réel à celle d’un espace qui n’existe qu’en tant que concept, comme le postulent les travaux de Descartes[1] ou de Leibniz[2]. A ces perspectives est ensuite venue s’ajouter la conception kantienne de l’espace entendu comme forme pure de l’esprit[3], point de vue que l’auteur s’attache à critiquer dans son traité composé en quatre parties.

Si Yogev Zusman débute par une critique de l’espace en tant que matrice de représentation, une deuxième partie l’amène à considérer le pan métaphysique complémentaire à cette perspective, nommément l’atomisme ancien, plus précisément la distinction entre relations atomiques internes et externes. Une troisième partie invite ensuite à repenser l’espace transcendantal kantien, guidant ainsi le lecteur vers un dernier développement plus conceptualiste qui envisage le lien entre espace aléatoire et idéalité.

I. Critique de la conception de l’espace comme matrice de représentation

L’espace aléatoire s’ouvre avec un rappel sur la Métaphysique d’Aristote qui établit une « intersection de ‘lignes de devenir’ indépendantes » (p. 3), c’est-à-dire de lignes causales. Yogev Zusman se questionne alors sur la spatialité qui forme l’arrière-plan de cette figure géométrique abstraite. Il remarque ainsi qu’il existe trois façons d’interpréter cette intersection : en suivant la théorie déterministe, elle peut être comprise comme une superposition de deux points appartenant chacun aux lignes de devenir, mais, selon la théorie anti-déterministe, l’intersection sera envisagée comme surdétermination (si le point d’intersection n’est d’abord encodé comme tel dans aucune des lignes, chaque ligne sera modifiée et ne sera plus la même après l’intersection). Enfin, un troisième point de vue sur la question est hérité de Leibniz : l’intersection peut être pensée comme point d’origine des courbes, configuration dans laquelle il n’est plus utile de savoir si les lignes sont modifiées par l’intersection.

Cette confrontation de points de vue nourrit la thèse de l’auteur en ce qu’elle lui permet de démontrer que la spatialité peut être partitionnée de différentes manières, et est donc soumise à des processus. Cette perception de la spatialité conduit dès lors à une interrogation relevant de la « métaphysique processuelle » qui examine les gains et pertes de l’espace selon le « principe de la compensation disproportionnée » au sein duquel « toute perte locale dans la production de différences est globalement ‘compensée’ par un gain de différenciation qui est disproportionnellement plus grand que la perte » (p. 4).

Ce principe est hérité des lois de la thermodynamique : selon la première loi de la thermodynamique, dans tout système isolé, la quantité d’énergie est conservée par toutes ses transformations. Par exemple, les travaux de James-Clarke Maxwell s’intéressant à la diffusion de la chaleur montrent que, bien que chaque molécule de gaz soit poussée par une autre à une vitesse imprévisible, le système global ainsi formé est prédictible selon une distribution statistique uniforme des vitesses qui donne lieu à une vitesse moyenne. Ces variations aléatoires microscopiques encodent ainsi un équilibre macroscopique. L’électricité en est un autre exemple : le positif et le négatif s’équilibrent. Ford s’est également inspiré de ce principe en cherchant à minimiser les variations aléatoires d’une chaîne de production pour maintenir un équilibre global.

Yogev Zusman remarque néanmoins que ces systèmes sont utopiques au vu de la seconde loi de la thermodynamique qui définit le principe d’entropie : l’énergie conservée voit sa qualité se dégrader de manière irréversible. Conséquemment, ces observations ainsi qu’une lecture de L’évolution créatrice à la lumière de la seconde loi de la thermodynamique permettent à l’auteur de critiquer la conception bergsonienne de l’espace comme matrice de représentation (p. 63). Puisqu’il s’oppose ainsi à l’idée d’un principe créatif global, Yogev Zusman en vient à sonder l’orientation métaphysique qui constitue selon lui la contrepartie des théories de Bergson, nommément l’atomisme ancien.

II. Rejet de la restriction atomiste plaçant les relations internes au seul niveau des éléments

L’auteur discute notamment le clinamen des atomistes[4] pour montrer que « la spatialité est […] conçue dans la perspective d’une alternative métaphysique positive à la cosmologie holiste d’inspiration stoïcienne et à sa notion de destin comme ‘nécessité interne’ » (p. 4). Yogev Zusman explore ainsi la limite des thèses de Cicéron et de Lucrèce portant sur les relations externes et internes, qui sont mises en parallèle avec la polarité du continu et du discret métaphysiques dans L’espace aléatoire. L’auteur montre notamment l’impasse vers laquelle mène leur restriction des relations internes au seul niveau des éléments. Selon cette thèse, les atomes entretiennent des relations externes en ce qu’un atome ne suppose pas l’existence de l’autre, mais, une fois la relation formée, un déplacement a lieu : la relation externe entre atomes laisse le pas à une relation interne entre l’atome et sa figure, révélant une « dualité irréductible des relations externes et internes » (p. 97). Or, pour Yogev Zusman, il est nécessaire de « penser ensemble le discret métaphysique et le continu métaphysique, dans leur polarité » (p. 100, nous soulignons).

Afin d’introduire ce qu’il nomme la « polarisation », l’auteur reprend les trois formes logiques connues, nommément la cohérence, qui « ne présente que certains aspects de la vérité » (p. 109), la consistance, qui repose sur « l’incompatibilité de points de vue opposés » (p. 109) et la disjonction, ces vues qui ne sont « pas nécessairement impliquées les unes dans les autres » (p. 109). La polarisation, quant à elle, concerne les vues erronées qui ne sont telles que l’une à travers l’autre et vice versa. Par exemple, les débats métaphysiques sur l’aléatoire sont polarisés en ce que la vision déterministe de Spinoza selon laquelle le fortuit n’est « rien du tout » (p. 105) contredit et est en contrepartie également contredite par la fortuité productive de Leibniz qui affirme la fortuité et suggère que l’illusion du déterministe n’est pas nécessaire : « Quand bien même on supposerait la perpétuité du monde, il ne serait pas nécessaire. Dieu pouvait ou ne pas créer, ou créer autrement; mais il ne devait pas le faire[5] ». Chacune de ces vues devient erronée par l’existence de la vue opposée : « aucune d’entre elles ne peut être vraie à elle seule. Mais, […] aucune ne peut non plus se tromper seule » (p. 106) du fait de la polarisation existante entre ces deux points de vue.

C’est ensuite en tentant d’associer une spatialité à la polarisation que l’auteur est confronté à la difficulté de trouver une seule image qui connecterait différentes orientations. Cela suggère une multitude de formes de spatialité, et leur lien avec le fortuit est d’autant plus renforcé par les questionnements sur l’aléatoire effectués par l’auteur à partir des mondes possibles de Leibniz. Yogev Zusman utilise une figure de pensée borgésienne, l’exemple de l’hyper-bibliothèque (une bibliothèque dans laquelle se trouve un livre dit « magique » contenant tous les livres de la bibliothèque), pour s’interroger sur la totalité et la totalisation. Selon lui, « la totalité est un espace global qui s’enveloppe lui-même à travers une région de lui-même » (p. 125), ainsi, l’auteur parvient à montrer que le continu (par exemple, une droite qui peut être partitionnée par une singularisation ou différenciation de ses segments ou de ses points) et le discret (entre autres, un point qui peut se lier à d’autres et former une droite) constituent chacun un espace global.

Dès lors, « la totalité est le nom d’une convergence de l’essence ‘panoramique’ de l’espace et de l’essence ‘juxtapositionnelle’ de l’espace » (p. 125). Cette dualité entre juxtaposition et panorama est reflétée par la distinction respectivement établie entre « enveloppement » (qui signifie réductibilité de la spatialité) et « inclusion » (qui préserve la spatialité). C’est précisément au travers de cette logique de l’inclusion permettant d’appréhender ensemble le continu et le discret que l’auteur conçoit le lien entre spatialité et aléatoire et rejette ainsi toute conception de l’espace en tant que pure juxtaposition indéfinie. En effet, « la juxtaposition n’a lieu que dans un espace ‘plus grand’, et un réceptacle est toujours juxtaposé à ce qu’il contient incidemment ou enveloppe » (p. 128). Afin de poursuivre cette tentative de concevoir la réalité comme une totalité, Yogev Zusman s’attache ensuite à critiquer la notion kantienne d’espace comme forme transcendantale.

III. Aller au-delà de l’espace transcendantal kantien : vers la « polyspatialité »

Le concept selon lequel l’espace serait une scène fixe par-dessus laquelle l’aléatoire viendrait se greffer apparaît comme « contraignant » (p. 5). Pour l’auteur, « ce qui est transcendentalement fixé est la multiplicité et l’intrication aléatoire des formes de spatialité, et non pas tel ou tel cadre ou forme » (p. 7). Pour démontrer ce point, il s’interroge sur le cadre qui rend une marche aléatoire possible et explique que si cette dernière est finie, elle délimite un chemin non aléatoire. Dès lors, le fond transcendantal de Kant exclut l’idéalité de l’aléatoire et sa dimension infinie inhérente tandis que toute vision opposée, c’est-à-dire une marche aléatoire immanente, « néglige toute considération de cadre » (p. 143).

Il s’agit donc pour Yogev Zusman d’aller au-delà de ces conceptions au moyen de la polyspatialité, cette « multiplicité de formes de spatialité qui n’a pas de principe d’organisation globale et qui n’est pas non plus une distribution aléatoire » (p. 144). C’est en passant par Leibniz, Nicholas Rescher et enfin Kant que l’auteur se dirige ensuite vers une définition positive de la polyspatialité : « le fait d’être non-incomplet ou désaturé pourrait servir de caractérisation positive pertinente de la spatialité dans sa multiplicité formelle » (p. 150). Cette discussion sur le non-incomplet s’inscrit donc dans la réflexion sur la totalisation menée par l’auteur tandis que son argumentation se dirige vers des questionnements ontologiques s’inspirant de la dualité entre l’Être et le Néant. C’est le fait d’être, selon Yogev Zusman, qui permet la totalisation du fait de ne pas être : « il y a infiniment de façons d’exister, mais une seule façon ‘d’inexister’ » (p. 171). Pour clarifier ses propos, Yogev Zusman développe un exemple concret de totalisation, celui de l’apparition du vivant et de l’évolution, en commençant par indiquer que comme il n’y a qu’une seule façon d’inexister, « l’inorganique est totalisé par […] l’apparence des entités organiques » (p. 174).

Au travers de cet exemple, l’auteur rappelle que dans « The Spandrels of San Marco and the Panglossian Paradigm: A Critique of the Adaptationist Programme » (1979), Stephen J Gould et Richard C. Lewontin ont montré que l’évolution donnait parfois lieu à de nouvelles contraintes fortuites qui sont non-fonctionnelles de prime abord. Dans la lignée de ces penseurs, Yogev Zusman explique que les « nonaptations » sont des évolutions non-utilitaires nécessaires à la diversification, suggérant ainsi que la nonaptation se rapproche de la polyspatialité. A ce titre, l’enchevêtrement de la nonaptation et de « l’exaptation » (une caractéristique dont la fonction d’adaptation a été détournée) constitue un exemple de l’interconnexion entre spatialité et aléatoire. Ces différentes formes résultant d’évolutions aléatoires sont mises en interconnexion et rendent possible l’évolution : l’espace, entendu au-delà de sa configuration purement géométrique et compris comme ordre de coexistence, est ainsi lié à l’aléatoire.

Pour ensuite suggérer que sa thèse ne se limite pas au domaine de la biologie, l’auteur démontre que la distinction entre nonaptation et exaptation est adaptable à l’histoire de la biologie évolutionniste elle-même. Enfin, ces ordres de coexistence, puisqu’ils ne sont concevables que dans la pensée, soulèvent une dernière interrogation portant sur le lien entre spatialité aléatoire et pensée pure, ou idéalité.

IV. Tournant conceptualiste : espace aléatoire et idéalité

Afin de montrer l’interconnexion qui a lieu entre spatialité et idéalité, l’auteur reconsidère l’idéalité en partant de la théorie des formes de Platon, chez qui une idéalité est conçue comme une structure formelle. L’auteur parvient dès lors à établir une relation réflexive entre polyspatialité et pensée pure : « l’aléatoire se découvre au sein de toute multiplicité de formes » et « une multiplicité de formes se découvre au sein de tout aléatoire » (p. 9).

Au cours de cette discussion sur la forme et la figure, Yogev Zusman passe par la philosophie des mathématiques pour répondre à la question « qu’est-ce ‘qu’exposer’ ou ‘construire’ un concept dans l’intuition ? » (p. 223), l’amenant donc à analyser les liens entre intellection et intuition. Pour cela, il met en regard Kant et Salomon Maimon[6] et s’interroge sur la relation entre isomorphisme (une seule forme réalisée dans et par différentes entités) et hétéromorphisme (plusieurs formes réalisées dans et par une seule entité) :

Tandis que dans la conception de Kant nous pouvons voir comment une seule intuition est le support de la connexion synthétique mais néanmoins a priori de différents concepts, dans la conception de Maimon nous voyons comment une relation conceptuelle plus fondamentale est présentée comme une seule et même chose à travers une diversité de concepts et donc, pouvons-nous ajouter, à travers diverses intuitions ou images également. (p. 229)

Par exemple, si « la ligne la plus courte » se conçoit uniquement dans un plan géométrique euclidien chez Kant, Yogev Zusman postule que « la ligne la plus courte qui n’est pas droite » ne peut pas être construite sur un plan euclidien mais reste congruente. C’est dans cette configuration que s’exprime la nécessité d’une multiplicité des formes de spatialité, et donc la nécessité de la métaphysique. La démonstration de Yogev Zusman l’amène donc à établir qu’il est possible de concevoir une polyspatialité, ou des formes multiples de spatialité, mais qu’il est impossible de tracer leurs limites. Pour accepter cette conception, il est nécessaire de rejeter la « linéarité » du concept et de l’intuition soutenue à la fois par Kant et par Maimon, ce qui esquisse ainsi les contours de l’aléatoire. Par exemple, une ligne droite est une superposition de différentes formes mathématiques (directions vectorielles, suites de points etc.), mais envisager la ligne droite de cette manière n’est pas intuitif. Ainsi, ce rejet de la linéarité du concept et de l’intuition permet non seulement de reconnaitre la contingence de l’espace tel qu’il est défini par Yogev Zusman mais également de percevoir la métaphysique sous un prisme nouveau et actuel.

Somme toute, c’est en démontrant successivement les limites des théories sur l’espace et sur l’aléatoire que Yogev Zusman parvient à élaborer le concept de polyspatialité, notion abstraite qu’il étaye d’exemples concrets à l’instar de celui portant sur l’évolution. Ce concept permet à l’auteur de répondre positivement à sa question initiale : il existe un lien originaire entre l’espace et l’aléatoire. Au-delà d’accomplir cet objectif, L’espace aléatoire relégitimise l’analyse métaphysique d’objets que la philosophie des sciences s’était appropriés, dévoilant la richesse potentielle de futures recherches faisant se croiser métaphysique et sciences contemporaines. La fertilité de cet ouvrage réside d’ailleurs dans la méthode argumentative de Yogev Zusman : le livre, qui est construit à l’image de la polyspatialité, offre à voir une multitude d’espaces de pensée dépourvus de tout ton prescriptif, laissant ainsi l’opportunité au lecteur de spéculer sur les idées avancées. Ainsi, scientifiquement parlant, L’espace aléatoire constitue un premier pas vers l’éventuelle élaboration d’un regard nouveau sur les crises contemporaines. Qu’elles soient environnementales, énergétiques ou encore sanitaires, ces crises impliquent en effet une diversité de spatialités et supposent des conséquences globales accompagnées de contraintes fortuites qui dépassent leurs causes locales (pensons par exemple aux conséquences économiques ou sanitaires du changement climatique), d’où la nécessité de considérer l’interconnexion existante entre l’espace et l’aléatoire dans l’analyse de ces phénomènes.

 

Bibliographie

Cicéron, De finibus, Oxford, Oxford Press Libri, 1998.

René Descartes, Méditations Métaphysiques [1614], Paris, Flammarion, 2011.

Stephen J. Gould et Richard C. Lewontin, « The Spandrels of San Marco and the Panglossian Paradigm: A Critique of the Adaptationist Programme », Proceedings of the Royal Society of London, series B, vol. 205, no. 1161, 1979.

Emmanuel Kant, Critique de la raison pure [1781], Paris, Presses Universitaires de France, 2012.

Gottfried Wilhelm Leibniz, Discours de métaphysique (1686) suivi de Monadologie (1714), Paris, Gallimard, 1995.

Leibniz, Réfutation inédite de Spinoza, Arles, Actes Sud, 1999.

Lucrèce, De la nature, Paris, Flammarion, 2021.

Salomon Maimon, Essai sur la philosophie transcendentale, Paris, Vrin, 1989.

James Clerk Maxwell, Theory of heat, Londres, Longmans Green and Company, 1872.

[1] René Descartes, Méditations Métaphysiques [1614], Paris, Flammarion, 2011.

[2] Gottfried Wilhelm Leibniz, Discours de métaphysique (1686) suivi de Monadologie (1714), Paris, Gallimard, 1995.

[3] Emmanuel Kant, Critique de la raison pure [1781], Paris, Presses Universitaires de France, 2012.

[4] Si l’auteur fait référence à De la nature (De rerum natura) de Lucrèce, poème lui-même fortement influencé par les travaux d’Épicure, il critique également De finibus, ouvrage de Cicéron qui condamne l’atomisme d’Épicure. Selon Cicéron, les atomes ne sont pas indivisibles et n’ont pas un mouvement descendant comme Épicure et, à sa suite, Lucrèce, le postulent.

[5] Leibniz, Réfutation inédite de Spinoza, Arles, Actes Sud, 1999, p. 31-32.

[6] Salomon Maimon, Essai sur la philosophie transcendentale, Paris, Vrin, 1989.

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