Langageune

Bartleby, Wittgenstein et le perfectionnisme littéraire : herméneutique et hermétisme, les limites du langage (1)

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Bartleby, le défi au langage

1853. Melville publie Bartleby, ou l’histoire d’un étrange copiste asocial et incompris (et incompréhensible ?), n’ayant aucun proche et aucun passé, refusant d’être payé et se nourrissant exclusivement de gâteaux au gingembre. Littéralement emmuré dans son bureau, il ne le quitte jamais, pas même pour la nuit où il y loge en secret ; mais surtout, Bartleby répond à toutes les demandes qu’on peut lui faire un unique et très efficace « I would prefer not to », jusqu’à en mourir, à la fin de la nouvelle.

Bartleby fut analysé à de nombreuses reprises par divers penseurs, critiques littéraires et philosophes : Deleuze, Agamben, Derrida ou encore Bataille. Malgré ces nombreuses tentatives d’élucidation, l’œuvre de Melville conserve son caractère mystérieux autour de la fameuse formule[1]. Certains y ont vu une œuvre résolument politique érigeant au rang de héros de la désobéissance civile le protagoniste éponyme, d’autres en ont proposé une lecture plus pessimiste et psychologisante de la figure de l’échec absolu. Dans un cas comme dans l’autre, la nouvelle donne à penser par sa brutalité, son hermétisme et son apparente absurdité. Nulle part dans la nouvelle, nous n’aurons d’indice de la part de l’auteur quant au sens de cette étrange formule. Le sens est à construire, et cette tâche échoit au lecteur, quel qu’il soit : amateur, psychanalyste, philosophe ou critique littéraire. Plus encore, c’est un véritable défi au langage que lance Melville par cette nouvelle déroutante d’absurdité, donc de vérité. Et risquer aujourd’hui de s’y attarder malgré la haute probabilité de se trouver aussi démuni que l’est le narrateur, c’est précisément parce que la philosophie s’attaque à des problèmes ; et Bartleby en est bel et bien un.

Ce qui nous dérange, chez Bartleby, c’est son ambiguïté. Tantôt figure du triomphe paisible et désarmant de la résistance passive, tantôt figure suprême du néant de volonté, de l’échec et de la frustration, cette ambivalence est toute condensée dans la fameuse formule : I would prefer not to. La formule qui, traduite en français, équivaudrait à un « je préfèrerais ne pas », fait bien entendre l’étrangeté grammaticale. Dans un anglais rigoureux, Bartleby devrait exprimer son refus par un «I would rather not », qui correspond plus à une notion de volonté et de préférence. Néanmoins, en plaçant ce « not to » tranchant en fin de phrase, l’auteur nous avertit de la portée bipolaire du personnage de Bartleby : à la fois dans une positivité marquée fortement par la présence d’un modal engageant, mais en même temps dans une mordante négativité, l’ambivalence se trouve accentuée par un conditionnel empêchant toute prise de position radicale. Impénétrable dans cet entre-deux, Bartleby, semble tout au long de la nouvelle, rester fidèle à lui-même au vu de la persévérance dans sa réponse, quasi-invariable. C’est au regard de cette volonté de rester en accord avec soi-même que Bartleby peut être envisagé comme une réflexion philosophico-littéraire sur la question du perfectionnisme et de la place du refus dans celui-ci. Si, bien sûr, la nouvelle comporte des enjeux sociaux et politiques communs à la tradition perfectionniste, comme la remise en question de la démocratie ou une réflexion concernant la désobéissance civile, avec Bartleby, le perfectionnisme chez Melville dépasse l’ordre de la morale ou de la politique, interroge le mot et sa portée, le langage et son sens et nous pousse surtout à questionner notre relation à l’expressivité, à la justesse, au dire, au vouloir dire. En ce sens, le perfectionnisme de Melville est un perfectionnisme littéraire. C’est alors l’individu qui est mis en avant : un individu non pas exclu du groupe, différent d’autrui, mais exclu de lui-même.

« I would prefer not to ».

En accordant une telle importance à ces cinq mots, Melville attire l’attention sur la question du refus individuel dans le perfectionnisme, et surtout sur l’expression de ce refus qui semble incompréhensible au narrateur. Il s’agit d’interroger toute logique d’expressivité. Le perfectionnisme s’exprimerait alors dans l’aveu de l’impossibilité de dire, via l’expérimentation et l’exploration des limites du langage. Si le perfectionnisme moral c’est être en accord avec le meilleur de soi, le perfectionnisme littéraire se manifeste ici par la volonté de trouver le mot juste, exigence aisément imaginable en philosophie aussi, afin que les mots ne trahissent pas ce que nous voulons dire.

Le titre entier de la nouvelle est Bartleby, le scribe, ou histoire de Wall Street. Pourquoi cette précision ? La présence du nom de la rue, la célèbre Wall Street, n’est pas anodine dès lors que l’on remarque la place accordée à l’élément du mur dans Bartleby. Dans la description des lieux du narrateur, l’une des extrémités du bureau donne sur « le mur blanc d’une spacieuse cage vitrée », et l’autre, sur « un haut mur de briques noirci par l’âge et par une ombre sempiternelle ». Wall Street serait donc plutôt une Walled Street annonçant une rencontre de l’ordre de l’impasse (nature du mur), fort en contraste (couleurs des murs : un blanc, un noir).  Mais cet amusant arrangement de Melville ne s’arrête pas là : le bureau de Bartleby, en effet, ne donne pas sur des murs extérieurs, mais intérieurs puisqu’il ne comporte aucune fenêtre donnant sur le monde extérieur, mis à part une petite lucarne, laissant entrer un puits de lumière au-dessus de lui, comme pour le mettre en lumière. Son espace de travail est également délimité par des paravents, le cachant aux yeux de tous les autres occupants du cabinet. Littéralement emmuré, il est incapable de communiquer, et les autres, incapables de le comprendre: ce préférer ne pas, plus qu’un caprice, rappelle le silence dans lequel Wittgenstein s’est retiré après la dernière proposition du Tractatus Logico-Philosophicus : « sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ». Et si Bartleby était l’incarnation littéraire avant-gardiste de la désillusion wittgensteinienne ?

Tentative de la conversation

Pour se rendre compte de l’échec d’une pratique, il est nécessaire de l’essayer. C’est ainsi que Melville met en scène les diverses tentatives et prises de conscience du narrateur pour apprivoiser l’étrange Bartleby. L’ébranlement progressif des certitudes du narrateur qui, rappelons-le, est un dirigeant, sa volonté de comprendre Bartleby et ses tentatives de l’apprivoiser en douceur mettent en lumière la nécessité de s’adapter ; d’autant plus que Bartleby représente la figure du marginal isolé, c’est-à-dire une figure de l’extrême. Le heurter, l’exclure du bureau n’a pas aidé. Le narrateur envisage et admet donc peu à peu l’inévitable : la conversation – autrement dit un pas vers la compréhension. Au début de la nouvelle les discours du narrateur se caractérisent par les nombreuses exclamations et une certaine brutalité dans le propos : « Je veux que vous m’aidiez à collationner ce feuillet, tenez ! »[2], « Bartleby, vite,  j’attends ! », « POURQUOI refusez-vous ? », « Répondez ! » [3], « Allez dans la pièce voisine et dites à Pincettes de venir me trouver »[4] . Après ces derniers ordres, s’ensuivent sept pages de longs monologues qui conduisent finalement le narrateur à tenter d’engager une conversation. Désormais, les questions ne concernent plus l’exécution des tâches mais l’exécutant :

Bartleby, dis-je d’un ton encore plus doux, venez ici ; je ne vais pas vous demander de faire quelque chose que vous aimeriez mieux ne pas faire. Je désire tout simplement vous parler.

Le narrateur s’adoucit au contact de Bartleby, remettant en question ses propres convictions et mécanismes. La conversation fait partie des exigences et idéaux de la tradition perfectionniste :

Car une caractéristique du perfectionnisme moral, […] est qu’il est de nature langagière. Il s’agit d’arriver à la perfection (ou à progresser) par l’expression, la conversation, et une attention à nos usages moraux.[5]

La valeur thérapeutique et salvatrice de la parole

De plus, cette invitation à la conversation semble motivée par la conviction que la parole possède un pouvoir thérapeutique voire curatif. En effet, dans une perspective psychologisante, on pourrait penser que si Bartleby avait été plus loquace, sa mort à la fin de la nouvelle aurait pu être évitée. Cependant, la parole peut également être bavardage et dès lors inféconde. Plus encore, sa complexité peut réduire au silence quiconque se sentirait incapable de la manier : ne parle-t-on pas de la rhétorique comme un art réservé à une poignée d’hommes ? Notre rapport au langage revêt alors son aspect tortueux dans de telles réflexions. Pensons aux travaux de Freud concernant ses méthodes de talking cure qui eurent un certain mal à être acceptées (ce qui témoigne du caractère non évident de la parole salvatrice), ou encore à son concept de lapsus qui mettait en lumière le manque de contrôle ou le handicap auquel on est confronté dans la communauté de langage. Le caractère intimidant et frustrant du langage est également à son paroxysme dans les réflexions de Wittgenstein pour qui il existe de l’inexprimable. Stanley Cavell établit d’ailleurs ce parallèle entre Freud et Wittgenstein « dans leur découverte que nous ne sommes pas maîtres chez nous, non parce que nous ne nous connaissons pas – mais à cause de cette inadéquation radicale de la parole, cette absence de contrôle sur notre expression, notre voix, qui tout à coup tourne à vide »[6] :

Parce que la rupture d’un tel contrôle est le propos constant du dernier Wittgenstein, son écriture est profondément pratique et négative, à la manière de celle de Freud. Et comme la thérapie de Freud, elle désire empêcher une compréhension qui ne s’accompagne pas d’une transformation intérieure. Chez tous deux, ce malheur se révèle par le manque de congruence entre ce qu’on dit et ce qu’on veut dire ou ce que l’on exprime ; pour tous les deux, le moi se dissimule dans l’affirmation et l’action, et se dévoile dans la tentation et le souhait.[7]

Bartleby, pour sa part, se dissimulerait dans l’affirmation du refus de l’action et se dévoilerait dans le souhait ambigu de ne pas souhaiter (ou de ne pas préférer, plus exactement). La formule, à la fois positive et négative, s’inscrit dès lors pleinement dans la question de la signification et du vouloir dire. C’est bien la question que l’on se pose à travers les manœuvres du narrateur : que veut donc dire Bartleby ? Qu’exprime ce refus ?

Échec de l’art de converser

En effet, le narrateur entend bien Bartleby, et saisit bien les conséquences de son refus. Mais le refus lui-même demeure en revanche incompris. En d’autres termes, nous pourrions dire que le narrateur comprend le sens de la proposition de Bartleby mais qu’il n’en comprend pas la structure (nous reviendrons sur cette question). S’il mesure les conséquences de ce refus, il n’est en revanche pas en état de comprendre ce qui structure ce refus, c’est-à-dire ce qui l’explique : il ne peut que le constater. La  bonne volonté du narrateur dans son entreprise de décryptage semble en effet insuffisante dans le cas extrême de Bartleby. L’échec du dirigeant à se débarrasser de ce dernier, de le faire parler, de le comprendre, et enfin la mort peu anodine de l’employé, rongé par son mutisme mourant face à un mur (encore un mur) et déclenchant une étrange culpabilité chez le narrateur impuissant, participent de nouveau à mettre en lumière les difficultés rencontrées par la tradition perfectionniste à l’égard de la question du langage et tracent les limites de la fonction salvatrice de la parole. La conversation semble être un idéal qui en réalité n’est que l’art de s’écouter parler. Plutôt que le compromis hypocrite de la conversation où chacun signifie sans pouvoir être parfaitement compris, peut-être vaudrait-il mieux ne pas attendre la réponse de notre interlocuteur mais l’interpréter de nous-mêmes. Tentons. Un premier élément pour mieux cerner la signification d’une telle formule : la mort de Bartleby, que l’on ne peut pas ne pas commenter et analyser, tant elle paraît riche de sens et de pistes. Elle fournit en effet des indices pour le narrateur et pour le lecteur, au niveau de l’intrigue mais répond aussi à la problématique plus générale de l’herméneutique.

The Dead Letter Office

La question de l’interprétation est en effet centrale dans l’œuvre, tout d’abord à travers l’enquête du narrateur concernant les origines ou le passé de Bartleby dans le but de comprendre et interpréter le Bartleby actuel. Ainsi, pour décoder l’attitude de l’employé, le narrateur se reporte à une information biographique à propos de ce dernier (bien que ce ne soit qu’une rumeur) : il aurait travaillé au bureau des lettres au rebut, au Dead Letter Office dans la version originale. L’interprétation du narrateur se concentre sur le caractère symboliquement morbide d’une telle profession, soulignée par ailleurs par le nom du bureau dans la version originale, qui dans une traduction littérale signifierait « Bureau des lettres mortes ». Rappelons-le, le travail de Bartleby aurait consisté en la destruction des lettres qui n’auraient pas trouvé de destinataires. Ces lettres porteuses de vie allant au feu seraient, pour le narrateur, en continuité avec la vie (ou la mort) de Bartleby, qui meurt également, faute de n’avoir trouvé aucun destinataire en mesure de saisir son discours. Ayant refusé de s’ouvrir, il périt de son hermétisme. Mais au-delà de cette interprétation psychologisante, nous pouvons aussi voir à travers Bartleby une image concernant l’œuvre elle-même. Ces lettres, porteuses de vie peut-être, mais porteuses de sens surtout, sont mieux détruites qu’ouvertes par n’importe quel quidam. Appliquée à Bartleby, une telle conclusion laisse entendre que mieux vaudrait ne pas chercher à ouvrir Bartleby/Bartleby. Cet être surréaliste ne nous est peut-être tout simplement pas destiné, à nous, lecteurs ancrés dans une société similaire à celle à laquelle appartient le narrateur et que Melville tourne en dérision.

Mais plus encore, Melville ne tourne-t-il pas toute société en dérision ? Sommes-nous capables de nous entendre ? Sommes-nous inévitablement condamnés à nous écouter parler et ne jamais être entièrement compris ? Bartleby reste impénétrable pour le narrateur mais aussi pour tout être humain, et peut-être pour Bartleby lui-même. Bartleby est le mystère de l’interaction du moi au monde.

Le recroquevillement fœtal de Bartleby de l’image finale manifeste ce retour ou ce repli sur soi. Celui-ci est pensé par Derrida à travers le Phédon de Platon, dans lequel sont évoqués les derniers moments de Socrate. Ces derniers mènent à réfléchir sur le but du philosophe qui serait de se détacher de son corps autant que possible, pour ne pas gêner l’âme dans sa quête de vérité. J’ai déjà souligné la présence de cette thématique ascétique dans l’étude de la question de l’emprisonnement du corps et de la liberté d’esprit. Ainsi, la question de la mort de Bartleby sort du cadre psychologisant et semble un acte de retrait philosophique, tout comme son refus d’obéir manifestait un retrait politique. Bartleby s’exerce à la mort par

une sorte d’intériorisation subjectivante, ce mouvement de rassemblement de soi sur l’âme, cette fuite du corps vers le dedans d’elle-même où elle se replie pour se rappeler à elle-même, pour être auprès d’elle-même, pour se garder dans ce geste de remembrement.[8]

 

Non-préférence de l’interprétation

La mort de Bartleby aide à montrer la structure de son personnage. Que ce soit à travers une méthode psychologique – comme celle du narrateur qui exploite le passé du héros, ou autrement, la mort de Bartleby ancre ce dernier un peu plus profondément dans son histoire. La mort est l’irremplaçable, ce que personne ne peut faire à la place d’un autre, en ce sens elle est cet événement entérinant un moi unique. On peut à ce propos noter que les tâches que Bartleby refuse d’accomplir échoient à d’autres, contrairement à sa mort, qu’il accomplit bien seul. Le lieu de vie de Bartleby aussi est mouvant : rampes d’escaliers, rues, halls d’entrée, bureau ; ils participent également à souligner l’ambiguïté de la vie nomade de Bartleby et de sa paradoxale non-préférence sédentaire (« stationary » dit-il), inflexible.

 …l’individualisme, qui n’est qu’un individualisme du rôle, du masque, du personnage social (pensons aux clercs de l’étude, à leurs surnoms aussi), repose sur la méconnaissance du moi singulier dont le secret demeure caché. Dans cet univers du simulacre, la mort reste le lieu de l’irremplaçabilité, de la singularité, de la responsabilité, car elle est ce que personne ne peut faire pour moi, la mort est ce que l’on doit prendre sur soi, elle est également ce qui permet au sujet de dire « moi ».[9]

Bartleby affirme sa singularité par sa formule plus que particulière, mais c’est en mourant ou en se laissant mourir – on ne saura sans doute jamais – qu’il s’impose définitivement. En emportant son secret avec lui, et du même fait, le secret de la nouvelle, Bartleby triomphe, sans n’avoir jamais véritablement engagé de bataille. Il laisse le lecteur dans la perplexité, et l’irremplaçabilité du personnage autorise paradoxalement une interprétation totalement ouverte mais frustrante car nécessairement infinie. Le lecteur se demande « s’il lit bien ce qu’il lit »[10], il cherche un sens à la formule de Bartleby, restant en suspens et gardant du même fait son secret, « le secret d’un secret qui n’en est peut-être pas un, et qui, de ce fait, annonce la littérature » et qui pose « la question du secret comme secret de la littérature »[11]. C’est donc en ce sens que la nouvelle peut se penser comme volontairement mystérieuse, prônant l’hermétisme sur la question de l’interprétation d’une œuvre. I would prefer not to résonne alors comme non-préférence de l’interprétation.

Ainsi, la mort de Bartleby qui emporte dès lors le secret de sa formule avec lui dans les Tombes, semble être la monstration de l’unique et de l’ineffable. Bartleby est l’authentique et l’inavouable inaccessible. L’incarnation d’une limite que l’on voudrait ne pas voir. C’est en ce sens que son personnage se rapproche des murs rencontrés par Wittgenstein à travers plusieurs concepts : celui de langage privé, de limite du langage, de non-sens, de la distinction entre dire et montrer ; en somme, sur les limites de l’individualité isolée dans un absolu.

Soubattra Danasségarane (Paris 1)

[1] Expression empruntée à Gilles Deleuze, suite à son article « Bartleby ou la formule », dans Critique et Clinique, Paris, éd. de Minuit, 1999

[2] H. Melville, Bartleby, trad. de Michèle Causse, GF-Flammarion, 1989, p.21 (toutes les notes concernant l’œuvre en français feront référence à cette pagination)

[3] Ibid., p.22

[4] Ibid., p.27

[5] Sous la direction de S. Laugier, La voix et la vertu, variétés du perfectionnisme moral, PUF, coll. « Ethique et philosophie morale », Paris, 2010, p.7

[6] S. Laugier, Wittgenstein le mythe de l’inexpressivité, « Problèmes & controverses », Librairie philosophique J. Vrin, 2010,  p.85

[7] S. Cavell, Dire et vouloir dire, trad. fr. S. Laugier et C. Fournier, Paris, Le Cerf, 2009, p. 163, je souligne.

[8] Jacques Derrida, Donner la mort, éd. Galilée, Paris, 1999, p. 30

[9]Marie Christine Agosto,  « Bartleby et les philosophes », Cned, Melville, The Piazza Tales, Paris, Armand Colin, 2002, p. 96

[10] Jacques Derrida, Donner la mort, p. 176

[11] Ibid., p. 176

3 Comments

  1. Article fort intéressant et très proche de ce que j’essaie de faire.
    Merci.

  2. De loin la meilleure interprétation de Bartleby que j’ai lue jusque là. Merci :)

  3. bartleby n epourrait permettre à l’autre de se révéler?

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