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Mobilités, carrières et genres :l’enjeu du localisme à l’épreuve du genre et de la nouvelle gestion publique dans les universités françaises et allemandes (I)

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 Prof. Dr. Ilse Costas, Dr. Des. Celine Camus et M.A Stephanie Michalczyk  (Institut de Sociologie, Etudes Féministes, Université de Göttingen)  

La mobilité à l’épreuve du genre et de la nouvelle gestion publique dans les universités françaises et allemandes

Les mutations de l’enseignement supérieur et de la recherche en Europe doivent être reliées au contexte de la nouvelle gestion publique (NGP), un paradigme politique soutenu par les économistes et idéologues néo-libéraux qui réfutent la reconnaissance des spécificités liées au secteur privé (importance accordée aux résultats et à l’efficience) et public (respect de la légalité, neutralité et de la notion de service)[1]. Les réformes inspirées par ce courant d’idée ont des effets directs sur la manière d’appréhender l’activité d’enseignement et de recherche et sur l’identité des enseignant.es-chercheur.es. Les changements induits par la politique de l’excellence et la pression à faire face à la compétition internationale ont encore trop peu été appréhendés à travers une perspective de genre[2]. Les réflexions qui suivent proposent ainsi d’utiliser le genre comme catégorie d’analyse principale afin de saisir les logiques d’inégalités actuellement en train de se redessiner dans les universités françaises et allemandes.

La mobilité dans le milieu universitaire a toujours été perçue comme essentiellement positive[3] et ceci est peut-être d’autant plus vrai aujourd’hui que nous nous inscrivons dans un « univers soumis à la mobilité »[4]. La déclaration de Bologne (1999), la stratégie de Lisbonne (2000) et le programme « Europe 2020 » ont tous visé à renforcer la performance et l’attractivité internationale de l’Europe en augmentant la mobilité des étudiant.es et des enseignant.es-chercheur.es. La mobilité est devenue un critère d’excellence et de prestige incontesté[5]. La multiplication des savoirs faire, la recherche de projets inédits, la créativité, la capacité à travailler en réseau, la construction de partenariats durables, l’ouverture à de nouvelles sources de financement sont des critères souvent invoqués afin de justifier les avantages de la mobilité. Sans remettre en cause la mobilité en soi, plusieurs auteurs s’interrogent avec raison sur les dérives néolibérales de cette injonction[6]. D’une mobilité volontaire, nous sommes aujourd’hui passé.es à une mobilité forcée[7]. Le présent article s’inscrit dans la lignée de cette réflexion critique et de l’apport offert par le « tournant spatial »[8]. L’utilisation de ce cadre théorique implique de dépasser une définition de la mobilité réduite à de simples mouvements physiques et d’observer les significations sociales qui leurs sont attachées. La construction de la mobilité spatiale, le sens qui lui est accordé interagit et transforment les genres. Comme Tanu Priya Uteng et Tim Cresswell le formulent:

There are many ways in which gender is spatially produced. Perhaps the most commented on is the binary of public and private which has been mapped on to masculine and feminine […] [and] another key spatial coding for gender […] is the dialectics of fixity and flow – of place and mobility[9].

Appréhender les interactions entre l’espace et les genres ne peut se faire sans tenir compte de la reproduction des rapports de pouvoir[10]. Si l’assignation des femmes à l’espace privé ne peut être contestée, elle a également contribué à nier la mobilité dont elles font de fait l’expérience et a parfois transformé cette croyance en prophétie auto réalisatrice. La pensée foucaldienne[11] est ici pertinente puisqu’elle a contribué à théoriser la manière dont les institutions se servent du contrôle de l’espace afin d’atteindre les corps. Les mutations actuelles que traversent l’université transforment le rapport à l’espace, et interfère sur le flux de circulation des sujets. Il devient donc urgent de s’interroger sur le contexte qui entoure l’injonction à la mobilité spatiale aujourd’hui.

Dans le cadre de cet article, nous traitons plus précisément de la mobilité institutionnelle géographique et des débats qui l’entourent dans les universités françaises et allemandes afin d’en saisir les implications d’un point de vue du genre. Pour le cas de la France, il est fait mention du débat autour du « localisme académique » lié à la circulation des enseignants-chercheurs jugée trop faible et aux préférences accordées aux candidats locaux. Un phénomène qui renforce les systèmes de cooptation, incompatibles avec le principe méritocratique républicain français[12]. Comment la prise en compte des effets liés au genre des candidats peut-elle nous permettre de renouveler notre compréhension des systèmes de cooptation et de leurs implications ? Si les carrières des enseignant.es-chercheur.es en France semblent marquées par une forme d’immobilisme, celles des universitaires allemand.es sont au contraire caractérisées par une mobilité institutionnelle régulière et obligatoire. S’agit-il d’un modèle à suivre ? Quelle réalité exacte recouvre cette injonction à la mobilité ? Afin de trouver des éléments de réponse, deux réformes (les Juniorprofesseur.es (JP) et l’encadrement des contrats temporaires à l’université) qui entourent l’interdiction du recrutement local sont abordées plus en détail. Toutes deux permettent de comprendre les effets de l’injonction à la mobilité renforcée par la nouvelle gestion publique et la rhétorique de l’excellence qui l’accompagne. Mise à l’épreuve du genre, l’injonction à la mobilité s’avère potentiellement discriminante. Que sous entendent ainsi les tentatives menées afin de faciliter la mobilité des femmes scientifiques, sont-elles d’ailleurs souhaitables ? Les réflexions présentées dans ce texte sont issues d’une recherche nouvellement débutée[13] axée sur les effets de la nouvelle gestion publique dans les universités et centres de recherche de trois pays : France, Allemagne et Autriche.

Le phénomène de l’immobilité dans les universités françaises  à l’épreuve du genre

Le débat qui agite la communauté scientifique en France concerne davantage « l’immobilisme », plus précisément appelé le localisme ou clientélisme académique que l’expatriation à l’étranger, comme cela peut être le cas du débat mené outre Rhin[14]. Il convient ici de préciser que ce phénomène fait surtout l’objet de polémiques et n’a pas été jusqu’à aujourd’hui rigoureusement étudié. Cela s’explique très certainement car l’identification et la preuve de l’existence du localisme s’avèrent complexes et soulèvent comme nous allons le voir d’autres enjeux.

Ce que le localisme veut dire

Le localisme fait référence à une forme de favoritisme dont les candidats locaux bénéficieraient lors de leur recrutement à un poste de maître.sse de conférences ou de professeur.e, au détriment des candidat.es extérieur.es quand bien même les critères d’évaluation attesteraient de la qualité supérieure de leur dossier[15]. La crainte est alors de voir la reproduction de « chapelles », les directeur.rices de thèse encourageant le recrutement de leurs doctorant.es qui reproduiraient eux-mêmes les recherches jusqu’alors menées et soutiendraient les thèses et décisions de leur mentor, le tout en « circuit fermé ». Contrairement au rapport Fréville (2001)[16] qui reconnait l’existence de ce phénomène sans véritablement le condamner, Olivier Godechot et Alexandra Louvet[17] démontrent au contraire que le recrutement local serait considérable, environ 30%, contre un taux attendu à 8%.

Malgré ces résultats, la définition exacte du localisme et la méthode employée afin de vérifier l’étendue du phénomène restent sujet à discussion. A l’inverse, les enjeux liés aux genres des candidat.es sont ici absents du débat. La définition d’Olivier Godechot et d’Alexandra Louvet a par la suite fait l’objet de discussions car leur approche prend uniquement en compte les individus ayant été recrutés dans l’université où ils ont obtenu leur doctorat (ou déjà occupés un poste de maître.sse de conférence en ce qui concerne les professeur.es). Or le poids joué par les relations sociales lors des procédures de recrutement peut tout autant dépendre d’une « proximité géographique » qui dépasse dans ce cas l’établissement d’origine[18]. D’autres questions peuvent également être posées : Comment par exemple considérer le cas des jeunes chercheur.es ayant bénéficié d’un poste d’attaché d’enseignement et de recherche (ATER) ? Doivent-ils être considérés comme des « candidats locaux » s’ils sont recrutés dans l’université où ils ont temporairement enseigné ? Un aspect qui augmenterait encore l’ampleur du localisme[19]. Les personnes ayant effectuées plusieurs mois de post-doctorat hors de leur établissement d’origine devraient-elles être considérées comme « locales » si elles sont recrutées par ce dernier ? Comment interpréter le cas des candidats locaux classés en seconde position et recrutés en raison du désistement du premier candidat ? S’agit-il également d’une preuve de localisme ? De même, n’y aurait-il pas un intérêt à distinguer le localisme dont bénéficieraient les jeunes candidat.es au poste de maître.sse de conférences, de celui qui concernerait les aspirants à un poste de professeur.e d’université ? 

Plus généralement, cet ensemble de questions engage à s’interroger sur la définition à accorder au localisme, à savoir si tout « recrutement en interne » doit être automatiquement appréhendé comme une forme de clientélisme académique[20] et conjointement si celui-ci doit se réduire au seul favoritisme des candidats locaux[21]. N’y aurait-il pas ainsi un intérêt à voir s’élargir cette discussion autour du fonctionnement des systèmes de cooptation ? Une reformulation qui permettrait selon nous d’attirer l’attention sur un aspect du sujet occulté du débat : à savoir la présence d’une disparité numérique persistante entre les enseignantes-chercheures et leurs homologues masculins. En dépit d’une forte féminisation de la population étudiante et de la population des maîtresses de conférences en France, les femmes scientifiques qui tentent d’obtenir un poste de professeure sont rares[22]. Si la part des femmes dans l’enseignement supérieur français a augmenté en moyenne de 9 points en vingt ans dans les deux corps d’enseignant.es-chercheur.es, seulement 19,9% des femmes sont professeures et 41,5% sont maîtresses de conférences (MESR, DEPP-DVR 2010).

Ce que le localisme ne veut pas dire

Il est intéressant de remarquer au sein de cette polémique l’absence totale de référence à la présence de discriminations liées au genre des candidats lors des procédures de recrutement et de promotion. Tout se passe en effet comme si les inégalités se situaient uniquement entre les candidats locaux et les candidats extérieurs, déclinés ici au masculin neutre.

Si nous reconnaissons que les systèmes de cooptation n’expliquent pas à eux-seuls la disparité des carrières entre les femmes et les hommes scientifiques, un premier constat mérite d’être rappelé : les comités en charge du recrutement et de l’avancée des carrières des enseignant.es-chercheur.es en France sont majoritairement composés d’hommes[23]. Une fois ce constat posé, il ne s’agit pas seulement d’opérer un lien de causalité entre la surreprésentation des hommes au sein des instances de recrutement et de promotion et la pénalisation des femmes, mais d’identifier comment la constitution des profils recherchés tend à favoriser certaines candidatures et à biaiser ainsi indirectement le principe d’équité. Tout laisse à penser au sein de cette polémique que la décision de recruter un.e candidat.e ne peut se comprendre qu’à partir de la seule observation du moment où le comité de sélection se réunit et établit la liste de classement des meilleur.es candidat.es. Or pour saisir la présence de discriminations notamment indirectes – mais non moins réelles – et surtout le lien que celles-ci entretiennent avec le système de cooptation, il est nécessaire de porter le regard non pas uniquement sur la phase de sélection par le comité, mais sur ce qui se déroule aussi en amont[24]. La recherche menée par Myriam Carrère et ses collègues (2006)[25] montre bien que la présence d’inégalités – notamment lors du passage du poste de maître.sse de conférences à celui de professeur.e – doit être identifiée dès la constitution des profils recherchés et dans la restriction de l’accès aux réseaux influents. Autrement dit, l’évaluation des candidatures se joue aussi dans la prise de contact antérieure entre les candidats et les responsables des recrutements et des promotions académiques. Les recherches menées en France et à l’étranger sont sur ce point unanimes, les femmes scientifiques subissent les conséquences d’un manque de relations et surtout de soutien professionnel[26]. Même si l’enjeu des systèmes de cooptation n’est pas le seul à expliquer les inégalités liées aux genres des candidat.es ; il pourrait devenir néanmoins souhaitable, de voir s’élargir la réflexion menée autour du localisme (recrutement intra-établissement) à celui des réseaux et aux principes de cooptation discriminants à travers une réflexion qui évite de se décliner au masculin neutre. Tout comme il est essentiel de relier ce phénomène à celui des facteurs structurels qui assignent aux genres des comportements normatifs restrictifs. Les discriminations n’étant pas à chercher dans les caractéristiques des individus mais bien dans les processus socio-structurels qui contribuent à essentialiser la construction d’une altérité.


[1] Merrien F.-X. «La nouvelle gestion publique : un concept mythique » in Lien social et politiques, n° 41, 1999, pp. 95-103.

[2] Beaufaÿs S. «Alltag der Exzellenz. Konstruktionen von Leistung und Geschlecht in der Förderung wissenschaftlichen Nachwuchses» in Dackweiler R.-M. (Hg) Willkommen im Club? Frauen und Männer in Eliten, Münster, Westfälisches Dampfboot Verlag, 2007, pp.145-165.

[3] Musselin C. « Towards a European academic labor market? Some lessons drawn from empirical studies on academic mobility» in Higher Education, vol. 48, n°1, 2004, pp. 55-78.

[4] Urry J. Mobilities, Cambridge, Politiy Press, 2011.

[5] Dowd K. et Kaplan D. «The career life of academics: boundaried or boundaryless ?  in Human Relations, vol. 58, n°6, 2005, pp. 699-721. Bauschke-Urban C. «Mobile Wissenschaftlerinnen. Transnationale Verortungen und biographische Perspektiven» in Gender: Zeitschrift für Geschlecht, Kultur und Gesellschaft, vol. 3, n°1, 2011, pp. 81-97.

[6] Leeman R. J. «Des parcours d’excellence „épurés“ des conditions de vie et des rapports sociaux » in L’homo academicus a-t-il un sexe? L’excellence scientifique en questions Colloque organisé par l’unité d’études genre de l’Université de Genève, 2009, pp. 1-7.  Schiess C. « Les transformations des structures académiques à l’épreuve du genre » in Roca i Escoda M. et Panayotopoulos N. (coord.), Structures sociales en transformation. Approches théoriques, méthodologiques et empiriques. Actes de la IIe Ecole d’été ESSE, Université de Crête, 2006, pp. 70-80.

[8] Massey D. Space, Place and Gender, Cambridge, Polity Press, 1994.

[9] Uteng T. P. et Cresswell T.Gendered Mobilities, Aldershot, Ashgate Press, 2008, p2.

[10] Hanson S. « Geographical and feminist perspectives on entrepreneurship » in Geographische Zeitschrift, vol. 91, n°1, 2003, pp. 1-23. Ackers L. et Bryony G. «Moving People and Knowledge: Scientific Mobility» in an Enlarging European Union, Northampton, Edward Elgar Publishing, 2008. 

[11] Foucault M. Surveiller et punir Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.

[12] Bourdieu P. Homo Academicus, Paris, Minuit, 1984.

[13] http://genderchange-academia.eu/fallstudien-zu-frankreich-deutschland-und-oesterreich/projekt.html, Projet soutenu et financé par la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG).

[14] Le débat que nous présentons concerne les enseignant.es-chercheur.es candidat.es à un poste de maître.sse conférence ou à celui de professeur.e d’université. Nous n’abordons pas les changements ayant lieu dans les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST). L’augmentation des contrats à durée déterminée (et donc le report des titularisations) liés aux changements induits par la multiplication des projets financés par l’Agence nationale de la recherche (ANR, crée en 2005) nécessite d’être traité plus amplement.

[15] Rappelons ici que la recherche menée par Olivier Godechot et Alexandra Louvet est l’une des rares en France qui se soit attachée à mener une étude de grande ampleur sur l’enjeu du localisme. Celle-ci s’appuie sur la base de données DOCTHESE portant sur les thèses soutenues en France entre 1972 et 2000. Cet outil quasi exhaustif permet un suivi longitudinal relativement précis de la population académique en France. Godechot O. et Louvet A. « Le localisme dans le monde académique : un essai d’évaluation » in Laviedesidees.fr, 2008, (15.10.12).

[16] Rapport Fréville « Politique de recrutement et gestion des universitaires et des chercheurs » in http://www.senat.fr/rap/r01-054/r01-0540.html, 2001, (15.10.12).

[17] Godechot O. et Louvet A. Op. Cit.

[18] Bouba-Olga O. Grossetti et Lavigne, « Le localisme académique : une autre approche » in Laviedesidees.fr, 2008, (15.10.12).

[19]  Quemin A. « Qu’est-ce qu’un candidat local ? » in La lettre de l’ASES, n°26, 1999, pp. 22-30.

[20] Musselin C. et Sabatier M. «Commentaires à propos de l’article d’Olivier Godechot et d’Alexandra Louvet sur le localisme académique » in http://jfmela.free.fr/jfmblog/wp-content/localisme-texte-godechot-commentaires-musselin.pdf , 2008, (15.10.12).

[21] Cibois P. « Pour une mesure sans biais du localisme. A propos de l’article de Olivier Godechot et Alexandra Louvet, Le localisme dans le monde académique : un essai d’évaluation » in Socio-logos. Revue de l’association française de sociologie, n°3, 2008.

[22] Le Feuvre N. et Latour, E. «Understanding women’s academic careers in France» in Siemienska R. and Zimmer A. (Eds) Gendered Career Trajectories in Academia in Cross-National Perspective, Warsaw, Scholar Press, 2007, pp. 43-74. Le Feuvre N. «Exploring women’s academic careers in cross-national perspective Lessons for equal opportunity policies» in Equal Opportunities International, vol. 28 n°. 1, 2009, pp. 9-23.

[23] Froidevaux-Metterie C. « La féminisation en dégradé de la science politique : pour en finir avec la prétendue incompatibilité des vies maternelle et professionnelle» in Lettres de l’Observatoire des métiers académiques de la Science Politique, n°7, Septembre 2011, pp. 1-16.

[24] Musselin C. et Pigeyre F. « Les effets des mécanismes du recrutement collégial sur la discrimination : le cas des recrutements universitaires » in Sociologie du Travail, n° 50, 2008, pp. 48-70.

[25] Carrère M., Louvel S., Mangematin V., Marry C., Musselin C., Pigeyre F., M. Sabatier M., Valette A., Entre discrimination et auto-censure : les carrières des femmes dans l’enseignement supérieur et la recherche, Contrat INRA/MNERT, rapport avril 2006.

[26] M. Carrère et al. Op. cit. Wennerås C. et Wold A. «Nepotism and sexism in peer-review» in Nature, n° 387, 1997, pp. 341-343. Marry C. « Les carrières des femmes dans le monde académique : l’exemple de la biologie » in Marché du travail et genre : comparaisons internationales Brésil-France, 2007. Scheidegger N. et Osterloh M. (2004) « One network fits all ? Effekte von Netzwerkcharakteristika auf Karrieren » in Pasero U. et Priddat B. (Hrsg.) Organisationen und Netzwerke. Der Fall Gender, Wiesbaden, VS Verlag, pp. 199-226. Flicker E. Hofbauer J. et Sauer B. «Reforming university, re-gendering careers. Informal barriers to women academics in Austria » in Riegraf B. et al. (Eds) Gender change in Academia, Wiesbaden, VS Verlag.  Froidevaux-Metterie Op. Cit.

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