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Recension – Obsolescence des ruines

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Maxime Sacramento est enseignant certifié de philosophie, au lycée Notre Dame de la Salle de Vihiers. Il intervient au séminaire interdiocésain des Pays de la Loire pour assurer le cours de Philosophie Sociale et Politique ainsi que le cours d’Anthropologie de l’homme religieux. Ses recherches portent sur la philosophie néo-platonicienne (Plotin et Porphyre, essentiellement) et le dialogue qu’elle a pu entretenir avec les traditions religieuses de son époque.

Bruce Bégout – L’obsolescence des ruines, éditions inculte, 2022.

L’ouvrage est disponible ici.


Jusqu’ici, plus l’humanité avançait dans le temps, plus les traces de son passage se multipliaient. Se pourrait-il que notre époque soit celle de la fin des ruines ? C’est la question que tente de poser Bruce Bégout dans l’ouvrage intitulé Obsolescence des Ruines. Essai philosophique sur les gravats, paru aux éditions Inculte. Ces questions ne sont pas nouvelles pour l’auteur, puisqu’il a déjà travaillé sur les thématiques architecturales, notamment dans son essai paru chez Allia, Zeropolis. L’expérience de Las Vegas.

L’auteur affirme qu’après les ruines antiques et les ruines modernes, le troisième type de ruines brillera par son absence, puisque les bâtiments dont celles-ci sont issues seront recyclés ou démantelés en déchets de toutes sortes. Si chaque époque, par la création de bâtiments durables produisait son lot de ruines en devenir, notre époque ne produit plus que des bâtiments qui seront des débris avant même d’être recouverts de la patine qui caractérise les choses anciennes. Les ruines sont-elles alors inéluctablement destinées à disparaître de notre paysage ? Telle semble être la question qui affleure dès les premiers moments de la lecture de cet essai et à laquelle l’auteur va tenter de répondre en étudiant les conséquences d’un tel phénomène et ses déterminations ontologiques.

Le livre de Bruce Bégout commence par la mise en exergue d’un grand nombre de citations qui visent à rappeler au lecteur les interrogations des grands auteurs qui précèdent l’écriture de cet essai philosophique. On pourrait regretter que l’auteur n’articule guère ces pensées les unes aux autres, mais au lieu de montrer rapidement son inscription dans la tradition philosophique, cela l’aurait conduit, selon toute vraisemblance, à un long développement d’histoire de la philosophie et de la pensée architecturale, ce que Bruce Bégout souhaiter sans doute éviter pour le début de son ouvrage.

Nous découvrons alors que le problème architectural posé par les ruines, loin d’être aussi moderne et inédit que nous pourrions le penser est, au fond, (et sans perdre en cela une once d’intérêt) assez classique et qu’il a été déjà largement réfléchi. Pour parvenir à traiter ce problème, l’auteur propose alors la démarche suivante :

Dans une première grande partie intitulée « La ruine instantanée », Bruce Bégout explicite la signification de son titre en montrant comment les ruines sont vraisemblablement destinées à disparaître de notre paysage.

Le premier chapitre est consacré à l’explicitation de la distinction sur laquelle il s’appuie pour étudier les différents types de ruines : ruines antiques, ruines modernes et ruines contemporaines. L’auteur affirme alors que le nouvel âge architectural que connaît la post-modernité se caractérise par la dissolution des principes qui ont défini jusqu’à présent ce qu’était l’art de bâtir : construire des lieux destinés à protéger les hommes et leurs activités de façon durable en inscrivant l’humanité et son existence dans le monde matériel. L’histoire des ruines est aussi l’histoire des régimes politiques et des formes sociales, producteurs de ces bâtiments dont les traces peuvent être traitées avec respect, ou au contraire, avec mépris, selon les exigences idéologiques du présent.

Dans le deuxième chapitre l’auteur affirme que les ruines à venir disparaîtront sous la forme de débris avant d’être des ruines à proprement parler. Il ne s’agit pas seulement de déplorer un déficit esthétique par la disparition d’un certain type d’objets, mais bien de réfléchir aux conséquences d’un tel évanouissement. L’anticipation de la ruine à venir était, par le passé, la condition de possibilité des grandes œuvres architecturales. C’est parce que les Romains ont voulu marquer l’histoire qu’ils ont fabriqué des bâtiments destinés à durer. Si le IIIème Reich a eu cet espoir, porté par l’architecte Albert Speer, les circonstances historiques ont montré qu’il ne suffisait pas de le vouloir pour marquer durablement le monde de son empreinte.

C’est dans un troisième temps que l’auteur, revenant à la thématique de la suburbia, déjà approchée dans des essais précédents développant l’idée de « ruine inversée ». La disparition de la ruine n’efface pas seulement le passé, elle rend impossible toute conception historique et toute projection. L’enjeu de l’ouvrage de Bruce Bégout apparait plus frontalement, d’une certaine manière, dans ce chapitre. Il ne s’agit pas d’une simple considération d’un problème esthétique qui serait la disparition des ruines, mais bien de l’interrogation de cette oblitération comme conséquence de décisions politiques et économiques qui trahissent une certaine métaphysique avec laquelle nous pouvons penser (au terme de la lecture de ce livre) que l’auteur est en désaccord.

Le quatrième chapitre s’attache à montrer que les décombres, comme traces des bâtiments jetables produits en séries, lorsqu’ils ne peuvent être recyclés ou traités sur place, sont déplacés dans des zones de stockage situées en lisière des espaces urbains jusqu’à saturation et débordement. Les ruines sont alors, d’une certaine manière, les déchets qui n’ont pas pu être évacués. Leur prolifération conduit véritablement à la constitution d’un « environnement poubelle », expression que Bruce Bégout choisit pour traduire le concept de junkspace développé dans le livre éponyme[1] de Rem Koolhas. Selon ce théoricien de l’architecture, le junkspace et son épanouissement sur l’ensemble du globe ne doivent rien au hasard : cet espace souple, protéiforme, plastique et impersonnel est un des facteurs privilégiés de l’effectivité du système capitaliste qui peut alors se déployer librement, sans que les identités locales ou particularités architecturales ou urbanistiques résistent à son déchaînement.

Le cinquième chapitre s’intéresse quant à lui, plus spécifiquement au devenir de l’architecture. Ne devient-elle pas inutile dès lors qu’il ne reste qu’à bâtir des lieux préfabriqués, dont la forme toute entière sera commandée par la fonction finale et dont l’espérance de durabilité sera seule dictée par les exigences de rentabilité ? Selon l’auteur, l’adoption du paradigme évanescent pour la construction des bâtiments humains traduit une renonciation à l’idée même de construire quelque chose qui survive à son créateur, ce que Hannah Arendt appelle le monde[2]. La question architecturale se transforme ici en préoccupation métaphysique : abandonner cette volonté d’inscrire la construction humaine au-delà du temps de vie du bâtisseur, c’est renoncer à l’horizon du dépassement par lequel l’homme s’améliore. Il s’agit d’une nouvelle façon d’humaniser le monde, en éparpillant à sa surface décombre et débris qui subsistent tant qu’ils ne sont pas recyclés et réintégrés au circuit de consommation.

Le sixième et dernier chapitre examine les conséquences des réflexions précédentes. La rapidité de la construction et la disparition de la pérennité comme gage de qualité et d’accomplissement de l’œuvre architecturale, conduit au raccourcissement de la durée de toute construction et à la mise en péril de tout ce qui dure. Les édifices ne sont plus construits pour durer, mais pour assurer une rentabilité économique stricte. Les habitudes inscrites dans l’édifice, sa dimension culturelle et testimoniale ne survivent pas à la logique comptable qui régit leur érection et leur effondrement provoqué. C’est ici sous l’horizon de la pensée de Günther Anders[3] que l’auteur se place pour dénoncer la mise en place industrielle de cette planification de l’obsolescence et de cette programmation de la destruction.

La deuxième grande partie du livre, appelée « L’exploration des ruines » est consacrée à l’investigation esthétique entreprise à la suite de l’état des lieux mais peut-on encore parler de lieu pour les décombres ? Elle étudie, au travers de chapitres plus courts, les différents processus esthétiques, expérientiels ou conceptuels, par lesquelles les individus s’approprient les ruines, manifestant alors l’intérêt singulier de ces traces du passé.

Dans le premier chapitre, l’auteur montre que la fascination que nous éprouvons pour les ruines ne se décline pas seulement dans une attitude de contemplation, mais que celle-ci nous conduit à explorer ces lieux fantômes. Cette expérience, entre le sport et l’activité furtive est appelée Urbex par Jeff Chapman, alias Ninjalicious reconnu par ses pairs, comme l’un des pionniers de cette nouvelle façon de découvrir ce qui a été abandonné. Loin d’être une simple activité de divertissement, elle est fréquemment associée à une contestation d’un certain ordre social. Cette aventure contemporaine qui consiste à explorer ce qui reste du temps révolu est l’expression d’une nostalgie profonde, alimentée par la grandeur de ce qui précède et la médiocrité de ce qui s’annonce.

Le deuxième chapitre nous immerge brièvement dans l’œuvre du poète Walt Whitman et de quelques-uns de ses écrits personnels pour découvrir son sentiment mitigé à l’égard de la modernité. Coincé entre espoirs d’amélioration, lorsqu’il glorifie l’Amérique dans son Manuel d’Amérique[4] et intuition d’un progrès destructeur, qu’il nourrit au cours de la guerre de Sécession. C’est parce que ces ruines modernes sont les traces d’une époque qui s’imaginait restée gravée pour longtemps dans les mémoires humaines qu’elles témoignent de l’optimisme du passé. De quoi témoigne alors le renoncement contemporain aux ruines ?

Derrière l’étrange sigle (SFSC) qui fait figure de titre pour ce troisième chapitre se cache en réalité le San Francisco Suicide Club, groupuscule ayant œuvré entre 1977 et 1982 à la production de pratiques anticonformistes et attitudes carnavalesques permettant à ses membres de s’évader un temps du quotidien et de son ordinaire. Si l’artificialité de ces défis ne conduisait qu’à entretenir artificiellement le frisson vital, l’exploration des ruines, la redécouverte d’espaces urbains abandonnés, l’initiation par laquelle ce qui est caché est révélé ne nous permettraient-ils pas de réenchanter, bien plus authentiquement notre existence ? Comment de telles pratiques pourraient-elles survivre sans les ruines ?

Si l’Urbex, entendue comme pratique a été déjà été présentée dans le premier chapitre de cette deuxième partie, elle implique une éthique à laquelle s’intéresse Bruce Bégout dans ce quatrième chapitre, qui suit de plus près le guide Access all areas proposé par Jeff Chapman, Ninjalicious. Celui qui pénètre en ces lieux développe également un certain nombre de règles d’usage qui visent à légitimer son intrusion. L’illégalité de sa pratique n’interdit nullement le questionnement de sa légitimité, et au contraire, la rend d’autant plus urgente. C’est parce que son activité est prohibée par la loi qu’elle doit répondre à des impératifs moraux stricts qui conduisent l’aventurier des ruines ou l’explorateur urbain à ne pas dégrader les milieux qu’il pénètre. Alors même que ces espaces perdent leur usage, ils sont redécouverts pour leurs qualités esthétiques et parcourus en souvenir du temps révolu. Ce rapport prolongé aux objets délaissés par la société conduit nécessairement à interroger celle-ci. Pourquoi abandonner aussi vite des bâtiments dont le délabrement n’est dû qu’à l’abandon, et non à une fragilité structurelle ?

Le cinquième chapitre est consacré à la mise en exergue de l’ouvrage Une vie en l’air, dans lequel Philippe Vasset raconte sa rencontre avec l’aérotrain, pensé par Jean Bertin et dont la construction, commencée, n’a jamais été terminée. Ce que l’auteur rencontre, en fréquentant le gigantesque chantier abandonné ouvre une nouvelle perspective sur ce que pourraient être les traces de ce projet : « une ruine du futur, le vestige d’un avenir radieux qui n’avait jamais été. »[5] Bruce Bégout va même plus loin en affirmant que la recherche des ruines et leur exploration partagent peut-être bien plus avec la philosophie que ce l’on pourrait s’imaginer de prime abord. En effet, l’une et l’autre partagent l’exigence d’une méthode et l’espoir de découvrir, pour reprendre les mots de Vasset, « le double fond qui manquait à mon monde »[6]. L’explorateur se fait alors tour à tour errant hors la loi, enquêteur, espion et philosophe. Chacune de ces identités, par sa valeur et son positionnement face au réel, manifestent l’importance des ruines et conduisent l’auteur à déplorer leur disparition annoncée.

Le troisième temps de l’ouvrage, intitulé « Philosophie de l’histoire » entend à la manière d’un dézoom cinématographique faire apparaître la perspective d’ensemble à partir de la constellation des points particuliers explorés lors de la réflexion et de l’enquête précédente. Ce recul fait apparaître alors plus clairement ce que ce troisième âge des ruines signifie pour l’humanité et le futur qu’elle se prépare. Il ne me semble pas utile d’entrer dans le détail de ces différents chapitres, ceux-ci prolongeant la réflexion de la deuxième partie, en traitant d’objets plus spécifiques encore, zoomant ainsi sur des réalités particulières, pour laisser apparaître, dans l’esprit du lecteur, les thèses de l’auteur en un motif en mosaïque dont l’ensemble ne se saisit qu’après un certain recul et dans la réflexion qui s’installe nécessairement après la lecture. Le grand nombre de chapitres, ainsi que la brièveté de ceux-ci nous conduisent à ne pas le présenter de façon linéaire comme nous avons pu le faire pour les parties précédentes.

 

La lecture de Obsolescence des ruines est enthousiasmante et stimulante à bien des égards. Si son propos renvoie à certaines théories architecturales très précises, ou à des explorateurs urbains inconnus du grand public, il ne nous a pas semblé se perdre dans des arguties inutilement élaborées et l’argumentation clairement conduite par l’auteur rend compte à chaque instant de l’interrogation qui est la sienne et qui porte sur ce que vont devenir les ruines et ce que seront celles que notre époque laissera. En montrant ce que nous gagnons par notre fréquentation des ruines, il montre également ce que leur évanouissement nous fera perdre et pointe la précarité architecturale à venir. Si celle-ci n’est pas sans poser problème, ce que montre parfaitement l’auteur, il serait vain d’attendre du seul travail philosophique une résolution.

La lecture de ce livre exige parfois du lecteur des recherches complémentaires, notamment pour ceux qui ne connaîtraient pas les plasticiens ou les urbanistes mobilisés par l’auteur, mais cette volonté d’approfondir le sujet semble marquer le réel succès de son propos, lequel réussit à éveiller notre curiosité quant aux enjeux évoqués.

Nous le conseillerions donc à tout lecteur curieux prêt à s’engager dans une lecture stimulante, parfois exigeante, mais permettant d’embrasser des perspectives assez originales, mêlant urbanisme, architecture et philosophie et interrogeant les modalités contemporaines de l’habitat et de notre inscription dans le monde.

Bibliographie

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ARENDT Hannah, (1958). La Condition de l’homme moderne, (1958), traduction Fradier, (1994), Paris : Pocket.

BEGOUT Bruce, (2002). Zeropolis. L’expérience de Las Vegas, Paris : Allia.

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DIDEROT Denis, (1767), Ruines et paysages, in T.III, Salons de 1767, (1995), Paris : Hermann.

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HEIDEGGER Martin, (1951), Bâtir, Habiter, Penser, (1980), Essais et Conférences, Conférence prononcée au mois d’août 1951 à Darmstadt, Paris : Gallimard.

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VASSET Philippe, (2018), Une vie en l’air, Paris : Fayard.

 

[1] « Alors que des millénaires entiers ont œuvré en faveur de la permanence, des symétries, des relations et de la proportion, le programme du Junkspace est l’escalade. Au lieu du développement, il propose l’entropie. » KOOLHAS Rem, Junkspace, (2011). traduction Agacinski, Paris : Payot, p.92.

[2] « Le monde, la maison humaine édifiée sur terre et fabriquée avec les matériaux que la nature terrestre livre aux mains humaines, ne consiste pas en choses que l’on consomme, mais en choses dont on se sert. » ARENDT Hannah, (1958), La Condition de l’homme moderne, traduction Fradier, Paris, Pocket, 1994, p.141.

[3] « Le principe de reproduction de l’industrie actuelle ne signifie pas seulement que les produits de série sont fragiles et éphémères, qu’ils meurent un jour de vieillesse – comme les pièces des générations de produits antérieurs – mais qu’ils souffrent d’une forme de mortalité au plus haut point singulière, d’une mortalité dont la caractérisation semble hautement théologique : ils doivent mourir, ils sont destinés à n’avoir qu’une existence éphémère. » ANDERS Gunther, (1956), L’Obsolescence de l’homme, tome II, Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, traduction David, Paris : Editions Fario, 2012, p.69.

[4] « La gloire de la république des Etats-Unis tient à mon avis à ce qu’elle est appelée, émergeant baignée de la lumière du moderne et de la splendeur de la science, et solidement appuyée sur le passé, à se placer de bonne grâce sous ces lois universelles, les incarner et les accomplir dans le but de les servir. »  WHITMAN Walt, (1852 – 1892), Manuel d’Amérique, traduction Athenot, Paris : José Corti, 2016, p.177.

[5] VASSET Philippe, (2018), Une vie en l’air, Paris : Fayard, p.18.

[6] VASSET Philippe, (2007), Un livre blanc, Paris : Fayard, p.11.

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